Législatives françaises: La Tunisienne Anissa Khedher explique pourquoi elle ne veut pas débattre

Législatives françaises: La Tunisienne Anissa Khedher explique pourquoi elle ne veut pas débattre

 


En cette période où les législatives battent leur plein en France, l'entre deux tours aura été des plus animés en matière de débats. Mais de nombreux candidats pointent du doigt les représentants de la République En marche pour leur refus de confrontation. Parmi ces représentants de la République en marche, Anissa Kheder, candidate d'origine tunisienne en ballottage favorable après son score de 32,08 % au premier tour dans la septième circonscription du Rhône.

Cible de critiques, moquée pour son approximation et taxée de novice en politique, Anissa Khedher est la cible d'un montage vidéo réalisé par des détracteurs à partir d'un débat télévisé diffusé avant le premier tour. Une vidéo  où on voit clairement la Française d'origine tunisienne lire une feuille reprenant les éléments de langage du mouvement présidentiel.

Par ailleurs, Anissa Kheder, plutôt novice en politique, avait renoncé à être opposée au maire de Rillieux-la-Pape face à la presse. Mais elle explique son choix. "C'est hélas devenu une habitude, des adversaires colportent des ragots, diffament, cherchent à me calomnier en me qualifiant d'incompétente, en me prétendant inexpérimentée et même soumise (...). Alors oui, je ne peux pas accepter un débat télévisé où je sais d'avance que mes arguments feront place à l'invective, où la diffamation empêchera tout échange comme le laissent très bien imaginer certains documents actuellement diffusés".

Anissa n'est pas la seule victime du procès en amateurisme, plusieurs représentants du mouvement d'Emmanuel Macron le sont aussi. Arrivée largement en tête dimanche dans la quatrième circonscription d'Indre-et-Loire, la candidate de la République en marche (REM) Fabienne Colboc est aussi la risée d'un montage devenu viral, diffusé sur YouTube sous le nom de «Au pays de Colboc».

Invitée d'un débat sur le plateau de l'antenne régionale de France 3, la représentante du mouvement d'Emmanuel Macron cherchait ses mots et semblait même tenir des propos parfois incohérents.

 

 

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