Marzouki : les pays qui se trouvent en état de crise politique optent pour des élections anticipées
Le président du parti al-Irada, Moncef Marzouki, a déclaré, jeudi, au cours d’une conférence de presse, que le pays est, aujourd’hui, confronté à “une grave crise politique” à laquelle “il faut impérativement mettre fin le plus vite possible”.
D’après lui, “les différends et conflits personnels qui opposent le chef du gouvernement et le fils du président de la République au sujet des prochaines échéances sont à l’origine de la crise”.
Il a estimé que l’instabilité politique qui perdure et “la crise étouffante” que vit la Tunisie empêchent l’économie de fonctionner. Généralement, a-t-il expliqué, les pays qui se trouvent en état de crise politique optent pour des élections anticipées.
En Tunisie, au contraire, on commence à parler de report des élections prévues en 2019, a-t-il dit. Marzouki a indiqué que son parti organisera prochainement une conférence nationale pour présenter des alternatives politiques, économiques et sociales.
Par ailleurs, Marzouki a précisé que les démissions de Adnène Manser, Imed Daimi et Tarak Kahlaoui s’inscrivent dans le cadre du renouvellement de la composition des structures du parti et de l’alternance aux postes de responsabilité. Il a démenti les rumeurs autour des ses démissions, affirmant que le parti est en phase de construction et renouvellement.
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