Plus de 1000 Libanais blessés dans une cyberattaque israélienne
Des centaines de membres du Hezbollah auraient été blessés et d'autres tués dans des explosions ce mardi 17 septembre 2024, dans la banlieue sud de Beyrouth, la capitale du Liban, et dans le sud du pays lors d'une prétendue cyberattaque.
Le journal libanais francophone « L'Orient le Jour » rapporte que les services de renseignement israéliens seraient à l'origine de l'attaque qui a provoqué l'explosion des téléavertisseurs utilisés par les membres du mouvement chiite pro-iranien pour communiquer.
Jusqu'à présent, selon les médias locaux, 1.200 personnes ont été blessées dans l'explosion des appareils, probablement causée par une surchauffe, principalement des membres du Hezbollah, parti qui a lancé une offensive vers le nord d'Israël depuis le 8 octobre.
Les téléavertisseurs auraient été falsifiés à distance, jusqu'à ce qu'ils surchauffent puis explosent. Des images de personnes présentant des blessures saignantes circulent sur les réseaux sociaux, mais il n'est pas possible pour le moment de vérifier le lien avec l'attaque présumée. Il convient de souligner que, contrairement aux téléphones portables, les téléavertisseurs sont difficiles à suivre et fonctionnent dans les zones à couverture téléphonique limitée. Ils ne nécessitent pas de carte SIM ni de connexion Internet, ce qui les rend plus difficiles à localiser et à surveiller.
Egalement l'ambassadeur de la République islamique d'Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, fait partie des dizaines de personnes blessées dans les explosions. C'est ce qu'a appris l'agence de presse iranienne "Mehr".
Parallèlement aux explosions survenues dans diverses régions du Liban, un appareil de communication a également explosé en Syrie à l'intérieur d'une voiture qui a pris feu à Damas. C'est ce qu'a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (Sohr), une organisation non gouvernementale basée à Londres mais disposant d'un vaste réseau de contacts sur le terrain. Le véhicule a explosé près du quartier Kafr Sousa de Damas. L'ONG rapporte qu'un certain nombre de miliciens du Hezbollah sont arrivés dans les hôpitaux de Damas en raison de leurs blessures.
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