Quand Makhlouf veut imposer l’entrée d’un accompagnateur fiché S17

En ce vendredi jour de séance plénière à l’ARP, un attroupement s’est formé à l’entrée du Parlement. Des voix s’élevaient, des conciliabules se faisaient entendre et même un début de bagarre pointait. La raison, un des députés et pas des moindres puisqu’il s’agit d’un chef de groupe parlementaire, Seifeddine Makhlouf, président du bloc de la Coalition Al Karama s’est présenté en compagnie d’un invité qu’il tenait absolument à faire entrer au Parlement.

Après vérification de son identité, la sécurité présidentielle gardienne des lieux a refusé l’entrée de cet accompagnateur puisqu’il était fiché S17 et ne pouvait être admis dans ce lieu de la souveraineté nationale.

L’hôte ne voulait rien entendre et a menacé de faire suspendre la plénière si on lui refusait l’entrée de son accompagnateur. Il a fallu tout le tact de la sécurité présidentielle pour que l’incident ne dégénère pas.

Le député doit savoir que l’ARP n’est pas sa maison où il peut inviter toutes les personnes qu’il veut. Il s’agit d’une institution régie par des règles et ce n’est à lui d’imposer sa loi.

Le pays empêtré dans les difficultés d’une crise multiforme n’a pas besoin de ce genre de problèmes dont certains de nos députés raffolent pour montrer qu’ils sont au-dessus de lois et des règlements, alors qu’ils sont les premiers à devoir les respecter