Que faire face au siège imposé à la bande de Gaza ?

Que faire face au siège imposé à la bande de Gaza ?
 
 
Le Tunisien Anouar Gharbi participant actuellement à la flottille de la liberté 3 visant à briser l’embargo imposé par Israël, qui isole Gaza du reste du monde, vient de lancer cet appel via sa page Facebook. Voici son contenu :
 
«Je ne vais pas vous demander ce que vous devez faire mais moi citoyen, je sais ce que j'ai à accomplir.Je me prépare à prendre le bateau pour Gaza et à participer à la flottille III. 
 
Je vais être parmi les personnes qui vont monter à bord des 5 bateaux de la flottille, avec moi des Citoyens de différents pays, des membres de parlement, activistes , juristes, artistes, écrivains , médecins, journalistes, …
 
Nous, les participants/Citoyens, lançons un appel pour que cette mission humanitaire destinée à soulager la population palestinienne de Gaza, arrive à bon port, le port de Gaza actuel et sensibiliser l’opinion internationale au projet suivant : « un vrai port pour Gaza » ouvert sur le monde et avec des modalités de fonctionnement bien établies. 
 
Cette flottille est un vrai test pour les différentes parties par rapport aux décisions de l'Organisation des Nations Unies et l'Union européenne en ce qui concerne le siège imposé à Gaza depuis 2006. 
 
Il est temps de lever l'embargo d'une manière concrète, en faisant pression sur le côté israélien pour le forcer à lever le blocus et permettre l'entrée de matériaux de construction pour la reconstruction de la bande de Gaza qui a été considérablement détruite au cours des agressions, de permettre la construction d’un port, et de laisser entrer l’aide promise.
 
Par ce déplacement à haut risque, nous voulons lancer un cri car il y a urgence face au siège de Gaza et nous devons tous se mobiliser pour défendre le droit humanitaire car il n’est plus tolérable de laisser Israël agir et refuser d’appliquer les résolutions de l’ONU.
 
Nous savons qu’un assaut israélien contre ces bateaux est possible et nous rappelons la communauté internationale que s’agissant du droit humanitaire, droit des personnes à se déplacer librement, il n’y a pas matière à discuter. 
 
Nous nous insurgeons contre l’intimidation militaire israélienne qui est en contradiction avec l’esprit et la lettre du droit humanitaire dont le respect est notre priorité. Les arguments israéliens ne tiennent pas et ne sont qu’un épouvantail pour discréditer notre opération et le rôle de la communauté internationale.
 
Nous exprimons notre ferme intention de ne pas céder et nous rappelons les engagements prises par l’ONU, l’Union Européenne et la Suisse /pays dépositaire des conventions de Genève face au blocus de Gaza. »
A.G.