Sami Tahri rend Petrofac responsable de l’échec des négociations

Sami Tahri rend  Petrofac responsable de l’échec des négociations

 Le porte parole de l’UGTT, Sami Tahri  a accusé la direction de Petrofac, de s’être dérobée à ses responsabilités en précipitant la fermeture de ses sites et en annonçant sa décision de quitter la Tunisie. « Alors que les négociations avançaient et qu’on allait aboutir à un accord avec les protestataires, Petrofac surprend tout le monde par sa décision de mettre les clés sous le paillasson », a-t-il déclaré oubliant que le préavis de fermeture a été lancé depuis le début du mois d'avril et que le chef du gouvernement de l'époque Habib Essid a demandé une semaine pour débloquer la situation. Face au blocage et puisque le gouvernement n'a pas honoré ses engagements, le préavis a été lancé de nouveau au début de ce mois de septembre.

Ce qui a poussé l'actuel gouvernement a demandé un nouveau report jusqu’au 20 au bout duquel rien n'a changé face à l'entêtement des anarchistes soutenus justement par des syndicalistes irresponsables dans la région.

Tahri; qui a oublié que dans tout accord, la date limite est une condition résolutoire et que son non respect entraine l’arrêt de toute négociation; a ajouté que « le gouvernement Essid est également responsable du pourrissement de la situation pour ne pas avoir assumé ses responsabilités à temps ».

Tahri a expliqué que  le rôle de la centrale syndicale s’est limité à faciliter les négociations entre les parties et de ce fait, elle ne saurait, en aucun, cas être tenue pour responsable de l’échec des négociations.

Il est à rappeler que les protestataires ont émis de nouvelles réserves à l’accord proposé par le gouvernement et ont appelé la centrale syndicale à les soutenir pour obtenir toutes leurs revendications.

Au lieu de la somme de 1,5 million de dinars par an à verser par les sociétés pétrolières au Conseil régional qui les utilisera dans des projets de développement pour l’île de Kerkennah, ils ont réclamé 10 millions de dinars qui doivent être gérés par un comité local.

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