Sommes-nous versés dans un pessimisme maladif ?

 

 

Il s’agit là d’un constat des faits qui perdure depuis quelques années et plus précisément depuis 2011. En effet, depuis cette date et en naviguant sur les réseaux sociaux, en lisant son journal sur la terrasse d’un café de la ville ou en regardant le journal télévisé et les débats politiques sur les différentes chaines, on ne peut voir la vie en Tunisie que morose, triste et  dont l’avenir est indécis.

 

Le même discours serinait les mêmes mises en garde: à les entendre on dirait que nous ne partageons pas le même train de vie,  et pourtant il y a plein de côtés positifs qu’on omet, sciemment ou inconsciemment, d’évoquer pour au moins transmettre un message rassurant à une population qui commence à douter fort de l’avenir en général.

 

Pourtant le monde entier reconnait et salue fort la transition démocratique de la Tunisie, le premier pays arabo-musulman ou le passage de témoin entre un ex-président (Moncef Marzouki) et un président qui vient d’être élu au suffrage universel se passe dans un climat de sérénité. 

 

Une vraie leçon de démocratie car il s’agissait là du premier passage de témoin réellement démocratique ; on omet aussi de saluer la décision chevaleresque de Hamadi Jebali, alors chef de gouvernement qui avait démissionné après l’assassinat de Chokri Belaid. Une première dans les annales du monde politique arabo-musulman et pourtant on n’en parle pas comme on laisse passer sous silence un évènement comme celui de l’ex-président de république Moncef Marzouki, qui était présent à la foire du livre pour signer son dernier ouvrage, cela s’est passé chez nous, en Tunisie et c’est la presse Suisse qui l’a mis en valeur  et saluer la transition démocratique de la Tunisie.

 

Ou faut-il le rappeler, un ex-président n’est assigné à résidence ni non plus interdit de se mêler au peuple ; c’est donc ça le côté luisant de la médaille, un côté que nous devons mettre en valeur, car des exemples pareilles existent et il nous appartient de dévoiler et mettre en avant pour consolider la marche, lente certes, mais juste vers une totale transition et servir comme toujours d’exemple.