Une journaliste de CNN bannie de la conférence de presse de Trump

    Une journaliste de CNN bannie de la conférence de presse de Trump

 

Le président américain Donald Trump fait l’objet de vives critiques depuis que son équipe a refusé, le mercredi 26 juillet, l’accès à une journaliste de CNN Kaitlan Collins, à la conférence de presse qu’ont donné le président américain Donald Trump et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

L’équipe du président américain reproche à Kaitlan Collins, journaliste pour la chaîne de télévision depuis juin 2017, d’avoir posé des questions jugées « inappropriées » au président américain quelques heures plus tôt.

Dans le Bureau ovale, la journaliste a posé des questions au président américain concernant Vladimir Poutine ainsi que Michael Cohen, ancien avocat du milliardaire républicain qui l’avait enregistré à son insu. Interrogations restées sans réponses.

Plus tard dans la journée, deux proches du président ont fait comprendre à Kaitlan Collins qu’elle n’était pas la bienvenue à la conférence de presse. Après cette prise de décision, Kaitlan Collins a reçu du soutien de la part des journalistes accrédités à la Maison Blanche.

« Nous condamnons fermement la décision malencontreuse et inappropriée de la Maison Blanche d’empêcher l’une de nos membres de se rendre à un événement public », a réagi dans un tweet l’association des correspondants de la Maison Blanche (WHCA).

Cette décision a été vivement critiquée de la part de toute la classe médiatique américaine, dont Fox News, chaîne concurrente à CNN, et considérée comme pro-Trump.

« Nous sommes très solidaires avec CNN sur ce droit à l’accès complet pour les journalistes, dans le cadre d’une presse libre et sans entrave » a écrit dans un communiqué la chaîne conservatrice.

Par la voix de Sandra Sanders, porte-parole de l’exécutif, la Maison Blanche a tenté de calmer le jeu, insistant sur le fait qu’ils ont indiqué à Kaitlan Collins que « tout autre journaliste » de CNN pourrait assister à la fameuse conférence de presse. « Nous soutenons une presse libre et demandons que chacun soit respectueux de la présidence et des invités à la Maison Blanche » a souligné Sandra Sanders.

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