Une société coréenne attaque l’Etat tunisien à cause du blocage de son projet de 800 millions DT

Une société coréenne attaque l’Etat tunisien à cause du blocage de son projet de 800 millions DT

 

Le ministre d’Etat auprès du Chef du Gouvernement chargé de la Fonction Publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Mohamed Abbou, a mis en garde ce mercredi 10 juin 2020 à l’Assemblée des Représentants du Peuple contre de graves répercussions du procès qui sera intenté le 30 juin prochain par une société coréenne contre l'Etat tunisien.

Cette société, qui a investi près de 800 millions de dinars dans notre pays pour la construction d’une usine de production de triple superphosphate à El Mdhilla 2, a vu son projet perturbé pendant de nombreuses années par les mouvements de protestations anarchiques et par le banditisme de certains protestataires aux demandes incroyables.  

Même la visite effectuée depuis quelques mois par l’ancien du gouvernement Youssef Chahed pour débloquer la situation et permettre le redémarrage de ce grand projet national qui a pour objectif de renforcer la capacité de la production nationale en triple superphosphate destiné à l’exportation, a été insuffisante.

Les travaux ont certes repris durant quelques semaines, mais le blocage a repris en raison d'un sit-in sauvage organisé depuis janvier 2020 par des demandeurs d'emplois et par les ouvriers de chantier, relevant du Groupe chimique tunisien (GCT), qui  réclament la régularisation de leur situation professionnelle et leur titularisation dans la société, bien que leur mission de construction soit finie.

Il est à rappeler que cette nouvelle usine a été réalisée conformément aux normes internationales en termes de préservation de l'environnement et qu’elle aurait dû augmenter notre production de triple superphosphate, en la faisant passer de 460 mille à près de 900 mille tonnes après son entrée en exploitation.

Seulement voilà, les bandits en ont décidé autrement en profitant à fond de la faiblesse de l’Etat, de l'impunité et de la complicité des syndicats.  

K.B.M.

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