Des Américains à la Banque centrale, suite sans fin…

Des Américains à la Banque centrale, suite sans fin…

 

Retour sur ce «précédent grave » relaté dans notre article intitulé « Des Américains à la Banque centrale pour gérer l’aide budgétaire ?! »( http://www.espacemanager.com/un-precedent-grave-des-americains-la-banque...), et en attendant la réaction des autorités compétentes, qui tarde à venir, la Banque centrale et le Ministère des finances, nous rappelons que , pour la première fois, le FMI a un représentant résident en Tunisie depuis que notre pays a rejoint le Fonds en avril 1958(https://www.imf.org/external/country/TUN/rr/fra/index.htm). Pourtant,  le Fonds monétaire international, a essayé de s’installer chez nous en 1986-1987 au moment du Programme d'ajustement structurel, mais il s’est heurté au refus catégorique du gouvernement tunisien.  Le FMI, s’est alors, contenté  d’une mission de supervision qui a duré plus longtemps que d'habitude.

En plus de cela, force est de rappeler que la Tunisie a remboursé par anticipation la facilité fournie par le FMI en 1991 et que durant vingt ans elle n'a pas emprunté un seul dollar du Fond. Mieux,  en 1994 elle a obtenu son « investment grade » qui «correspond aux obligations émises par les emprunteurs qui reçoivent une note allant de AAA à BBB- par les agences de notation, selon l'échelle de Standard & Poor's ». Il accéda ainsi   au marché financier international et devint maître de son destin financier.  Elle a mis une stratégie d'assainissement de ses finances extérieures et budgétaires et une politique claire en matière d'endettement forte de l'amélioration de sa situation financière et procéda, entre 2007 et 2008,  à des remboursements anticipés de dettes de près d'un milliard de dinars. Grâce à ces opérations, elle a réalisé  une économie de plus de 50 millions de dinars.

Aujourd’hui, le pays continue de s’endetter pour faire face, notamment, à la montée des  revendications sociales. Il semble de plus en plus soumis au diktat des institutions financières internationales, ce qui impacterait sa politique sociale et économique.  

 

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