Ennahdha appelle ses dirigeants à respecter les positions officielles du parti

Ennahdha appelle ses dirigeants à respecter les positions officielles du parti

 

Le mouvement Ennahdha a appelé ses dirigeants à respecter les positions officielles du parti et ce, à la suite des déclarations faites par des personnalités du parti. Ces déclarations concernent des positions exprimées vis-à-vis d’organisations et de partis politiques ou du gouvernement et du Document de Carthage II.

Ennahdha a souligné, samedi, dans une déclaration, que les positions engageant le parti émanent de ses institutions officielles et des parties habilitées à s’exprimer en son nom. “Toute opinion personnelle n’engage que son auteur”, prévient le parti.

A la question de savoir si cette mise au point intervient en réaction aux déclarations du dirigeant d’Ennahdha Abdellatif Mekki, le porte-parole du mouvement, Imed Khémiri, s’est obstiné à dire que la position officielle du parti concernant les organisations, les partis politiques, le gouvernement ou le Document de Carthage II a été exprimée par son président, Rached Ghannouchi, lors de la suspension des concertations au sujet du Document de Carthage.

“Le mouvement Ennahdha s’en tient à sa position, appelant à poursuivre le dialogue avec les différents partenaires politiques et sociaux”, a-t-il souligné.

Le dirigeant au Mouvement Ennahdha Abellatif Mekki avait indiqué, vendredi, que “proposer une meilleure alternative au chef du gouvernement Youssef Chahed dans le cadre des concertations du Document de Carthage II peut aider à résoudre la crise et dépasser le blocage autour du 64e point relatif au remaniement ministériel”.

Mekki a souligné l’attachement de son parti à poursuivre les discussions et préconiser de nouvelles issues à travers notamment “l’ajout d’un nouveau point dans les clauses du Document de Carthage II qui propose une meilleure alternative à l’actuel chef du gouvernement”.

Le 28 mai, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a décidé de suspendre les concertations sur le Document de Carthage II à “cause des divergences de vues autour du 64e point relatif au remaniement ministériel”.

Le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a appelé à la réforme dans le cadre de la continuité du gouvernement compte tenu du fait que le changement ne sert pas l’intérêt de la Tunisie.

“Le pays qui vit une conjoncture délicate au vu de la situation économique et financière a besoin de réformes et non pas de faire tomber le gouvernement”, a-t-il précisé.

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