Les voitures populaires à moins de 20.000 dinars c’est possible, selon la chambre des concessionnaires

Les voitures populaires à moins de 20.000 dinars c’est possible, selon la chambre des concessionnaires

 

Une baisse des prix de certaines voitures populaires à moins de 20 mille dinars est possible à condition de supprimer le Droit de consommation et la TVA appliqués à ces voitures. C’est ce qu’a affirmé, lundi 17 septembre, Mehdi Mahjoub, membre du bureau exécutif de la Chambre nationale des concessionnaires et des constructeurs automobiles, cité par l’agence TAP.

Selon lui, le total des taxes et des frais appliqués aux voitures populaires atteint les 24% de leur prix, et que la moyenne des prix des voitures populaires commercialisées en Tunisie varie entre 22 et 31 mille dinars.

De ce fait, “les voitures populaires dont les prix sont inférieurs à 22 mille dinars peuvent être commercialisées à moins de 20 mille dinars. Cependant, il serait difficile d’appliquer une telle baisse aux voitures dont les prix se situent aux alentours de 30 mille dinars. Lesquelles pourraient être vendues à 25,5 mille dinars, si certaines taxes sont suuprimées”.

Pour Mahjoub, “la mesure annoncée par le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, vendredi 14 courant en marge du Forum sur le projet de loi de Finances 2019, sera appliquée en 2019”. Sauf que Mehdi Mahjoub a des doutes quant à l’évolution de la situation du dinar face à l’euro et au dollar en 2019, d’autant plus que sa dépréciation face aux monnaies étrangères explique, en grande partie, le renchérissement des voitures populaires.

Il a également fait savoir que 7 marques de voitures populaires sont commercialisées en Tunisie, dont 2 marques sont vendues à des prix aux alentours de 22 mille dinars, tandis que les prix des autres marques varient entre 25 et 31 mille dinars.

“Pour appliquer la mesure annoncée par le chef du gouvernement, il est possible d’importer des voitures populaires à un prix unitaire de 6 mille euros (19,2 mille dinars), mais ne disposant pas de plusieurs options nécessaires, a-t-il affirmé.

Mahjoub s’est, par ailleurs, félicité de “la décision annoncée par le chef du gouvernement, qui est de nature à favoriser l’acquisition de voitures pour les Tunisiens”, tout en appelant à “réviser toutes les impositions appliquées aux voitures”.

Il propose en outre “l’importation de voitures légères de faible puissance fiscale, afin de pouvoir agir sur leur prix”.

Il est à noter que la Tunisie importe annuellement entre 2.500 et 3.000 voitures populaires, sachant que l’importation de ce type de voitures a débuté en Tunisie en 1994.

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